Description

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VENDU - cette histoire va tre adapt e au cin ma Quelle mati re s'y pr ta ? Quel grand mod le dramatique suivre ? Comment d veloppe-t-on une action ? De tels conseils sont donn's par le responsable d' tude du c l bre atelier des sc narios de Munich l' cole sup rieure de t l vision et de cin ma, qui forge les plus grands auteurs d'Allemagne. Il s'occupe principalement d'assurer le succ's des sc narios de ses 10 membres de la promotion - www.drehbuchwerkstatt.de. Les talents ext rieurs l' cole peuvent profiter de ses longues ann es d'exp rience reconnue, dans ce manuel pratique: on y trouve un concentr des bases et des techniques permettant de d velopper de bons sc narios ou de bonnes id es de films, de pi ces ou de jeux prometteurs. la fin du guide, un questionnaire stimule le flux des id es et permet de lancer un sc nario qui sera par la suite adapt au cin ma. TABLE DES MATI RES QUEL SUJET CONVIENT-IL UN FILM? Irruption d'un monde trange Heurt de deux mondes Revirement de l'angle sous lequel on envisage le quotidien connu Singularit Solution d' nigme Conqu te d'une victoire Le d vouement Contenus macabres/horribles Fin Il faut savoir ou rechercher ce qui est extraordinaire pour le public auquel on veut raconter son histoire CONTE D'AMOUR CONTE D'AVENTURE CONTE D'ENQUETE CONTE DE CHASSE CONTE DE RECONAISSANCE CONTE FAIRE FREMIR SCHEMAS DRAMATIQUES D'APRES ARISTOTE *LE SCHEMA D'ACTION SIMPLE *LE SCHEMA D'ACTION COMPLIQUE *LE SCHEMA D'ACTION PALPITANT *LE SCHEMA D'ACTION MORALE COMMENT D VELOPPE-T-ON UNE ACTION ? D clenchement dans le suspense Entr e du doute Complications D nouement QUESTIONNAIRE POUR LE D VELOPPEMENT ET LE CONTR LE D'UNE HISTOIRE SC NARIO QUOI CELA RESSEMBLE ? L'action essentielle S quencier Continuit dialogu e EXTRAIT DU TEXTE D'une autre mani re l'action rattrapante suscite l'int r t des spectateurs. L' v nement crucial, vers lequel se d veloppe l'action progressante, se trouve dans le cas de l'action rattrapante, au d but. Le spectateur en fait tout d'abord connaissance. Sans savoir les tapes (causes) qui ont conduit un tel r sultat. C'est ainsi que ce dernier a un effet patant, un effet de surprise. Ce que le spectateur attend en premier lieu par la suite, c'est l'explication des causes de cette surprise. Il escompte une sc ne qui donne cette explication. Tandis que dans le cas d'une histoire progressante, les complications naissent et se r solvent partir de faits pr sents, l'histoire rattrapante commence par le r sultat final d'un d roulement pass qui sera maintenant relev par une action venir. Le personnage principal d'une histoire d couvre par exemple qu'on lui a vol quelque chose. Aucun suspense n'a pr c d ce malheur, c'est- -dire que le personnage n'escomptait pas tre vol . Mais son suspense angoiss est d clench par ce coup inattendu - presque comme un aveugle qu'on frappe. Il se pose par exemple la question: Qui a commis le vol ? Quand a-t-il t commis ? De quelle mani re a-t-il t commis ? La victime l ve et baisse les yeux. Peut- tre qu'elle trouve les empreintes de pieds suspects devant sa porte, interroge les voisins s'ils ont vu quelqu'un, etc. La victime recherche les causes du fait, c'est- -dire, ses ant c dents. En comparaison: dans une autre histoire, le plan con u d'abord (c'est- -dire le but du h ros) am ne au fait qu'il l'ex cute petit petit et enfin compl tement. La femme sourde et muette d cide par exemple de faire des tudes en droit, r siste l'opposition de son p re, parvient s'inscrire, m me g e de 30 ans d j , apprend assid ment, jusqu' ce qu'elle soit apr's tout capable de passer l'examen final. Cette action n'est pas rattrapante (explicative), mais progressante, car l' v nement d cisif, savoir l.